LES VICTIMES DE VIOLENCES
Il n’est pas facile d’être victime, de trouver une écoute, de se sentir protéger.
Pourtant, la parole libère bien des traumatismes.
Les dénonciations d’actes graves permettent aussi d’y mettre un terme.
Que vous soyez victime de violences physiques ou de pressions psychologiques, la justice vous protège par le biais de plusieurs dispositifs.
Vous pouvez porter plainte au Commissariat de Police ou en gendarmerie. Il sera bien de vous munir d’un certificat médical constatant les coups ou le choc psychologique.
Cela ouvrira une enquête.
Dans le cadre de la procédure, il faudra vous constituer partie civile.
Vous pourrez solliciter une indemnisation.
Les dommages et intérêts sont alloués en fonction des préjudices subis et de la durée de l’ITT.
En cas de violences conjugales, vous pouvez saisir le Juge aux Affaires Familiales pour obtenir une Ordonnance de protection, ce qui permet de vous attribuer le logement, et d’interdire à votre agresseur de vous approcher avec une mesure d’éloignement.
En présence d’un grave danger, vous pouvez détenir un téléphone portable qui donnera l’alerte immédiatement.
Des associations d’aides aux victimes vous accompagnent pour vos démarches.
Sur le plan juridique, l’assistance d’un avocat est gratuite pour les victimes des crimes (meurtre, viol, tortures…) ou d’actes terroristes.
Les enfants mineurs, parce qu’ils n’ont pas de ressources, bénéficient de droit de l’aide juridictionnelle.
Pour les autres victimes, l’aide juridictionnelle est accordée sous conditions de ressources.
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